samedi 31 mai 2008

Boule et Gil

Roba est un des seuls auteurs cligné par le grand Maurice.
Il est un fan de Tillieux, de 9 ans son ainé.

#3 p14

#9 p25

#12 p23 et #16 p30

Je viens de me retaper tout Boule et Bill... ben c'est vraiment pas terrible. La cellule familliale est vraiment une prison, et les gags (?) tournent en rond. Même la reprise de Verron est moyenne (entouré d'une pleiade de scénaristes de seconde zone).

Je vais me lancer dans Tillieux, et j'ai un peu peur... Parce que je sais que c'est le roi du recyclage de scénarii (entre Natacha, Gil Jourdan ou Felix, Jess Long, Tif et Tondu...). Et que quand même, malgré ce que disent les puristes, ses récits sont un peu chiants (l'anthologie Felix parait à rebours chez Niffle, heureusement pour eux, parce que le #7 était plutôt bien, mais le #6 est indigent... je ne sais même pas si le #5 est paru !). Allez, Gil Jourdan est quand même très sympa...

vendredi 30 mai 2008

Lectures de mai... fin

Je n'avais lu que le premier Spirou de Munuera et Morvan. Acheté comme j'achète chaque reprise de grande série. Résultat pas terrible. Et là, je tombe sur le 3ème opus du duo : catastrophe !
C'est lent à démarrer, les attittudes sont fausses, les mouvements incompréhensibles, les dialogues en dehors de toute logique, de tout naturel... C'est GROTESQUE !!
On ne reconnait plus nos héros ! Morvan est pitoyable, un très mauvais scénariste.
Et Munuera tombe dans les pièges de la technologie (ce flou en champ/contre champ cinématograpique est moche).
A force de lire tout ces mangas, ces petits auteurs font vraiment de belles daubes !!!

Oula ! Il y a manga et manga !!
J'ai acheté ce bouquin sur les conseils de Pierre, sur la fin de bédélire... Il n'y avait déjà plus rien, aucune nouveauté... Et je voulais les aider, alors j'ai acheté ce manga ! Et vraiment, j'ai attendu longtemps avant de le lire...

La vie s'écoule doucement dans le Tôhoku, petite région du nord de Japon. Où l'hiver, l'activité matinale consiste à enlever la neige à la pelle, et à la saison des pluies, l'air est tellement humide qu'on pourrait y nager.

On est loin de l'idée qu'on a d'un Japon moderne, stressé. Mais les rituels nippons sont présents dans les gestes de la cuisinière. Car c'est un livre de cuisine, et d'agriculture... Ichiko, avec un peu de nostalgie, se rappelle les plats de son enfance, de sa mère. Elle va au village, dans la communauté des femmes qui fabriquent des plats en commun, partagent les outils, les gamelles... Elle invente des recettes et le résultat donne un plat connu. Elle croit que sa mère a inventé le Nutella, pâte aux noisettes avec du chocolat qui se tartine ("nutté" en japonnais)... et découvre quelques années plus tard un pot dans un supermarché...
On découvre Ichiko peu à peu, à chacun des pas de sa vie. On voit ses peurs, sa fuite, ses peines, ses regrets vis à vis de sa mère...

C'est poétique, doux, calme comme des pas dans la neige. Ce livre nous amène à changer notre regard, notre point de vue. C'est vraiment une BONNE découverte !!! (c'est chez Sakka, la collec de Boilet chez Casterman, je ne prenais donc pas trop de risques).

Ce bouquin est à mettre en relation avec l'expérience de l'auteur, qui a décidé de tout quitter, pour vivre de ses récoltes.
"J'ai rencontré à la campagne des gens qui ont l'espoir de rendre le monde meilleur avec simplicité et optimisme. Comme eux je pense qu'un autre monde est possible".
Ben moi aussi. S'occuper de son jardin naturellement, prendre son temps, faire sa nourriture avec ce qu'on ramasse...

jeudi 29 mai 2008

Maester et boules de gomme

Maester, roi des cligneurs, se retrouve quand même un peu cligné.

Un des premiers clins de ce blog était déjà de Plessix à Maester, on le retrouve ici, dans le tome précédent : une pancarte de pub mentionne "Maester", sans plus.

Plessix et Dieter : Julien Boisvert #2 pl38 et Dupuy et Berberian : Le journal d'Henriette #2 p42

Dupuy et Berberian, dans fluide glacial, dessinent un cortège de moustachus, on reconnait Léandri et Maester.

Dupuy et Berberian : Le journal d'Henriette #2 p30

Henriette rêve d'une réception, en compagnie de ses créateurs, d'Avril, Thiriet, Stanislas et Maester.

Larcenet : La ligne de fuite p19

Larcenet, également complice de falaouide glazioul, le dessine au coeur de la guerre.

Quand j'étais au lycée, j'achetais régulièrement Fluide glacial, principalement pour Maester. C'était ses débuts, les dessins encore un peu maladroits qu'on retrouva dans Maester et boules de gomme... Ces cases grouillent de références, de clins d'oeil au ciné, à l'actu, et bien sûr à la BD. Mais uniquement son monde : le mensuel d'Umour et bandessinées, et Tintin. Son style s'est amélioré au fil du temps, sans que j'en prenne conscience. Et puis Maester se fait rare (depuis 86, seulement une dizaine d'album : 1 tous les 2 ans !), se dessinant comme le dessinateur toujours en retard sur ses livraisons au journal... Il est le syndicaliste fou des dessinateurs, son blog est assez engagé (à gauche !) et déverse des quantités de caricatures (on sent bien que c'est ça qu'il aime ! mais ce n'est pas trop intéressant). J'aime toujours autant Maester, attendant encore son long récit...

mercredi 28 mai 2008

Cha chest chûr*

Geluck est le roi du détournement. Il pioche dans les images des journaux d'antan, joue avec les sens des mots et détourne des expressions, et entraine les héros de BD dans les siennes, ou perd le sien dans d'autres...

C'est un peu la base de son humour, assez proche du non-sens britannique, avec des touches Desprogiennes. Un mélange de plein de choses qui fait l'humour belge.

Geluck détourne des tas d'héros de BD, en tête desquels on retrouve Tintin, bien sûr, suivi par Lucky Luke et les Schtroumpfs, Mickey, Blake et Mortimer et Astérix.

#8 p36 et #12 p13 (2003)

Geluck a des gags qui courent sur l'ensemble de son œuvre, et en particulier celui de Roger et de son comptoir. Ce premier gag est donc une énième variation sur ce thème.
Le second vient à la suite de Mission Cléopâtre (2002). Pour ceux qui n'ont pas l'album, la réponse d'Astérix est : "on lui pète la gueule".

#12 p47

Le Chat a Angoulême se sent un peu exclu. Le Chat n'est pas à proprement parler une BD d'ailleurs. Geluck dessine des gags en 1 cases, ou des strips de 3 cases, mais je ne considère pas ça comme de la BD. Pour poursuivre un peu ce raisonnement, même les historiettes de Maester dans Fluide, ou de Boulet dans Tcho ne font pas d'eux de vrais auteurs... et c'est pour ça que j'attends d'eux des albums complets, avec un vrai récit construit ! Bon, dans cette planche, Le Chat se fait rembarrer par tout le monde, à la gare, dans le taxi, à l’hôtel... et même par ses collègues héros de BD !!! Et c'est peut être ce qu'a senti Geluck dans ce bazar...

J'aime vraiment son humour, mais suis franchement désespéré de ses prestations radio et télé...

*Salut la société ! Ce sont des saucisses sèches pour le déssert.

mardi 27 mai 2008

Point de fuite pour Cauvin

En 86, parait Point de fuite pour les braves de François Boucq. Du Boucq que j'aime : malin, qui part dans tous les sens...

En 86 aussi, Cauvin démarre toutes ses séries : L'année de la bière (avec Carpentier), Les femmes en blanc (avec Berco) et Pierre Tombal (avec Hardy). Cupidon (avec Malik) arrive un peu plus tard, en 90.
Dire que Cauvin s'est inspiré de cette BD de Boucq...

Des anges et un St Pierre humain... pour modèle de Cupidon.

Des conversations de bistrot pour l'année de la bière (chez Poje).
  
Des médecins, des malades pour Les femmes en blanc.

Un fossoyeur qui cause à ses pensionnaires... pour Pierre Tombal.

Je ne sais pas... Ca me semble flagrant, mais hum, laissons une place au doute... A moins que Boucq n'ai tout piqué à Cauvin...
Noooon !

Boucq - Point de fuite pour les braves
1986 - Casterman, Studio (à suivre)
12/20

lundi 26 mai 2008

12 raisons de ne pas lire Cauvin

Cauvin est wallon. Il parle français. Mais il barbarise un peu : "un copain à" au lieu d'"un copain de", "avoir été" au lieu d'"être allé" (ça m'écorche les oreilles à chaque fois ! Enfin, dans ce cas, les yeux).

L'agent 212 #2 p31, #22 p21 et 39 et #25 p6

Il est macho, sexiste, rétrograde. Même si finalement la femme s'en sort, les situations qu'il présente sont toujours sur ce même modèle : la femme au foyer au service de son mari. C'est d'ailleurs uniquement l'exagération qui produit la révolte.

L'agent 212 #5 p21 et #6 p41, et Cédric #3 p43 et #15 p15

Le modèle est posé, bien tranquillement, très réactionnaire, où l'église à d'ailleurs bien sa place. Le curé disparait cependant assez vite de l'école de Cédric, mais le scoutisme (qu'il abhorre) reste toujours là.

Cédric #1 p27 et Les psy #3 p18

Et puis, les idées reçues sur les fonctionnaires ! On est au ras des pâquerettes, dans les lieux commun de la France (Belgique) bien profonde.

Les homosexuels sont toujours représentés avec un cliché des années 60 : la grande folle. A ce sujet, l'homosexualité est bien une maladie, à laquelle son psy est confronté... Une maladie qui fait peur !!!

L'agent 212 #4 p37 et Les psy #5 p21

Enfin, rassurons nous, Arthur est normal :

L'agent 212 #16

C'est juste un gros con.

Cauvin explore les différents coprs de métier, les usant jusqu'à la corde. Il n'a pourtant qu'une vague idée de ce qu'est le métier de flic (qui joue souvent les assistantes sociales, ou devient garde du corps de vedette...) ou d'infirmière (dans les tâches quotidienne, parce qu'au niveau technique-médecine, on a parfois droit à un cours pénible). Sa vision de la folie et du métier de Psy est délirante (il trouve incroyable qu'un psy consulte un autre psy !). On se croirait chez Bamboo, éditeur de ce type de séries de supermarché, parfaites pour offrir à un ami plombier où qui atteint 40 ans.

Le mode de narration de Cauvin se systématise avec une introduction longuette et inutile :

L'agent 212 #12 p30, #14 p30 et #25 p40

Un gag de 3 pages devient un délayage chiant et fade. Deux personnages se baladent, se rencontrent et l'un raconte à l'autre ce qui est arrivé, et qui nous intéresse : le gag ! Où les seuls rires qu'on entend sont ceux qui sont dessinés :

Bercovici : Les femmes en blanc #12

Kox : L'agent 212 #20 p31

Laudec : Cédric #4 p17

On suit les différentes étapes du rire, pour occuper les cases, parce qu'en fait Cauvin n'a rien à raconter !!!

Et pourquoi le cortège qui suit le cercueil rit aux éclats : parce que le pantalon d'Arthur est déchiré ! Pourquoi tout le monde rit aux éclats sur le passage d'Arthur : parce qu'il a arrêté un clown...
Je ne comprends pas le succès de Cauvin, qu'il n'ai pas été viré de Spirou il y a 25 ans... Il y a tant de choses à lire, et on n'a pas tant de temps que ça !!!

Et puis ça fait pile 12 bonnes raisons de lire autre chose !
Et les enfants ne sont pas de poubelles à qui ont donne à lire n'importe quoi ! Tiens, Super Picsou c'est n'importe quoi !

dimanche 25 mai 2008

Aujourdh'ui : pluie !


La maitresse propose à ses ouailles de faire un joli collier de nouilles pour la fête des mères...

Jojo a perdu sa maman, et sa maitresse ne le sais pas... Les autres élèves éternuent à tout vent pour dissimuler "mère"... Violaine la met discrètement au courant. Et du coup, le collier de nouilles, c'est pour :

Geerts, Jojo #13 : Une pagaille de dieu le père

Yann le cancrelat

Yann "Balac" Lepennetier a aujourdhu'i 54 ans...

Yann n'est pas gentil. Il tape sur Greg. Il casse Glénat chez Dupuis, Dupuis chez Glénat. Il est un peu lâche... n'assume pas ses critiques à l'égard de l'ordre établi (Cauvin, Largo Winch...). Mais quand même mordant, avec des scénarii trrrrrrrès documenté (qui a dit trop ?) souvent bien foutus, des clins d’œil, des jeux de mots à retardement parfois bien lourds... Des dessinateurs que du bon : Chaland, Bodart, Le Gall, Yslaire (à l'époque où il dessinait), Conrad, Michetz, Herval...

Avec Yann, on n'est pas dans la même cours que Morvan, Desberg, Lapière, Runberg, Brunschwig, DeGroot et j'en passe et des meilleurs (tiens, mon Cauvin à moi !).

samedi 24 mai 2008

Le bide de Talon

Voila, il y a quelques jours, je voulais que Greg soit reconnu !

Et aujourdhu'i Yann et Conrad sapent tout !!

Yann et Conrad tapent sur tout ce qui bougent... d'ailleurs plutôt sur tout ce qui ne bouge plus guère. Et c'est vrai qu'à la longue, les séries (mais c'est le lot de toute série) s'essoufflent... Ses collaborations avec Tibet ou Franquin, éparses, sont toujours fraiches...

D'ailleurs, je ne comprend pas bien où tapent Yann et Conrad. Un peu au dessus de la ceinture... Le coté éditorial qui passionne tellement Yann (je l'ai déjà dis ici, personne autant que Yann ne fait référence au monde de l'édition, en particulier à la rédaction de Spirou...) m'est un peu inconnu, surtout les dessous de ces années là !

On va dire que Yann est un sale gosse.

vendredi 23 mai 2008

Yann, promeneur des années 30

Odilon Verjus se situe entre les deux guerres. Et on se promène au milieu d'un tas de références historiques. C'est le petit bonheur de Yann : pouvoir restituer ses recherches, rentabiliser sa doc, mais aussi faire jouer ses personnages au milieu de la grande Histoire. Verron dessine tout ça... maintenant entre deux minables Boule et Bill !
Dans Papous, on se rappelle Tintin au Congo.
Dans Pigalle, le Paris des années 30, ses écrivains maudits.
Dans Adolph, on s'encanaille avec Joséphine, sous les yeux de l'axe du mal.
Avec Breizh Atao, c'est un petit tour au pays des druides
Vade retro Hollywood a pour héros Groucho Marx, et on rencontre tout un tas d'acteurs
On prend le Folies zeppelin avec Joséphine, Agatha Christie...

#2 p39

Dans le public effrayé, on reconnait, outre nos héros et Myrtil Fauvette de Duprez, Yann (tout à droite).

jeudi 22 mai 2008

Achille est appelé à Regnier

Greg est devenu Achille Talon. Enfin, est devenu comme son père, qui servi de base à la physionomie d'Achille. C'est pourquoi le coussin placé dans le pantalon de Greg par Zep est inutile.

J'ai toujours trouvé les gags d'Achille soporifiques. Les histoires m'ont par contre emballées. Dans mes premiers tintin (à partir de 75), Le mystère de l'homme à 2 têtes ou le quadrumane optimiste étaient attendues d'une semaine à l'autre. En tant que rédac' chef du journal jusqu'en 74, il a lancé des tas de séries d'aventure, qui ont continué de paraitre pendant des années : Comanche, Bernard Prince, Olivier Rameau, Luc Orient, Bruno Brazil...

mercredi 21 mai 2008

Pierre Tombal coincé par l'agent 212

On avait vu Kox cligné par Hardy. Aujourdhui, c'est Hardy cligné par Kox.

#8 p19, #9 p2 et #11 p11

Dans le #8 de L'agent 212, cette affiche du #1 de Pierre Tombal arrive à point nommé. Les 44 premiers trous est paru en 86 et Pas de panique en 87. Très concommitant.

#11 p24, #12 p7 et 45 et #14 p17

Pierre apparait en tant que personnage d'abord en simple passant, évitant (comme Cédric) le trou surveillé par Arthur.

#14 p20

Mais il devient un personnage à part entière dans le #14, quand Arthur enquête jusqu'au cimetière.

#17 p4 et #18 p8

On le retrouve dans le #18...

#14 p30, #18 p21, #20 p37, #22 p24 et #24 p34

Et dans le #22.

mardi 20 mai 2008

Les héritiers de la marque jaune

René Pétillon est né à la fin de la guerre, avec le journal tintin. Il est très influencé à ses débuts par la ligne claire, mais un peu déjantée (un coté Monty Python). Il cligne autant Hergé que Jacobs :

La fin du monde pl3 et Mister Palmer et Dr Supermarkeinstein

La marque jaune est une BD extrêmement marquante, par ses ambiances, son mystère, ses explications qu'on comprend pas bien, et Olrik impalpable, premier super-héros franco-belge. C'est Olrik mais surtout sa signature qui est reproduite ici et là.

Le prince de la BD p11 et 19

Et Johan De Moor, né quelques années plus tard, baigne dans le journal de tintin, dans le studio Hergé où son père est la main droite du Maître. Bob De Moor reprend même Blake et Mortimer à la mort de Jacobs.

De Moor et Desberg : La vache #5 p7 et #8 p26

Il s'agit donc plus de réminiscence de son enfance qu'il a passé à 4 pattes, à gribouiller sur les brouillons de Jacobs ou de Martin.
  
Savard et FOREST : Léonid Beaudragon #2 p36 et #3 p11

Tout ce que touche Forest est de l'or, et Léonid Beaudragon est un bijou. Savard accompli sa tâche, sans véritable génie, mais consciencieusement. Il transforme le Whisky "Black & White" en "Blake et Mortimer", et attention, l'abus d'alcool fait perdre les pédales.
Savard d'ailleurs est plutôt un cligneur d'Hergé, il a réalisé une aventure de Tintin pour Le Monde (Objectif Monde). Mais déjà dans Dick Herisson, Savard réalise des clins d'oeil en veux-tu en voilà.

lundi 19 mai 2008

Yann, sur les pavés de Paris et de New-York

Yann ancre ses récits dans le monde actuel et fait de nombreuses références au petit monde de la BD. Ses dessinateurs, pris dans la tourmente, font de même... et entrainent leur scénariste dans les rues, sur les traces de leurs personnages... à commencer par Hardy. Mais bien d'autres encore.

Dans ses désespérantes Femmes en blanc, Berco cligne son scénariste de Leonid et Spoutnika :

Berco et Cauvin : Les femmes en blanc #3 p43

Bodart cligne Lolo et Sucette, la série d'Hardy et Yann, et place Yann à coté de l'affiche des deux copines :

Bodart et Yann : Nicotine Goudron #1 p7 et Tarrin et Neidhart : Monsieur Tue-tout p27

Monsieur tue-tout flingue le pauvre Professur Lepennetier à distance...

Berthet dessine son scénariste dans Pin-Up. Il évoque aussi d'autres de ses autres scénaristes, et un pote de Yann : Léturgie-Eigrutel.

Pin up #1 p22

Simon est un sacré cligneur et a déjà mis plusieurs fois Yann dans ses BD. Avec ces références-ci, on en aura fait le tour...

Léturgie, Yann et Léturgie : Spoon et White #7 p7, #2 p6, #4 p9 et #5 p14

dimanche 18 mai 2008

Super dessinatrice

De brab a aujourdhui 60 ans, ben elle ne les fait pas !

Elle a illustré très classiquement, les géniales histoires de Zidrou et Falzar, Margot et Oscar Pluche, devenue Sac à puces, lors du transfert de la série de Casterman vers Dupuis...
J'ai une large préférence pour la première série, en particulier les deux premier tomes, construits de petites histoires pouvant être lues de manière indépendante. C'est drôle, malin... pour les petits, les grands qui lisent des histoires aux petits, et les grands avec un petit coin d'enfance encore...

samedi 17 mai 2008

Dans l'univers impitoyable des contrôleurs d'intrigue

Les amateurs de Jacobs, ceux qui l'ont lu, et digéré, ont grandi avec de bonnes bases, et ont fait d'excellentes BD : Barral et Veys, Blutch, Bravo, et Tronchet et Gelli.

Raoul Fulgurex, de ces derniers, me fait tordre de rire. Surtout axée sur l'univers de Tintin, on peut remarquer des allusions à Edgar P. Jacobs :

#1 p26

dont le nom est transformé ici en Edouard P. Isaac's...
Également sur cette image, "Georges Remi" a été transformé en "Roger Fasol", et pour les ceux-ce qu'ont d'bons yeux "J.C. Camano" est le nom d'un éditeur chez Glénat (notamment de Tchô ! la collec) où est paru Raoul Fulgurex (qu'à nouveau je vous recommande, malgré le dessin un peu bancal).

#2 p23

Au milieu de cette foule compacte, on retrouve nos deux héros si british.

#2 p37

Et un peu plus loin, Mortimer sans son Blake, lors de la réception, avant qu'elle ne tourne au cauchemar.

vendredi 16 mai 2008

Gitans, Rapaces et Scorpions -2

Meynet et Marini, voisins alpiens, collaborateurs (Marini pour les couleurs de Meynet !), sont amis. On a d'ailleurs croisé des personnages de Double M de Meynet dans Gipsy de Marini.
Ici, c'est un ami du Gipsy qui se balade dans Tatiana K (on est dans un pays de l'Est, ce n'est pas du tout choquant) :

Meynet et Corteggiani : Tatiana K #2 p11 et 12

Zep et Marini sont tous les 2 suisses, de la même génération. Zep installe autant le Gipsy que Marini dans ses cases :

Zep : Titeuf #4 p17 et #6 p31

Dans le #11, c'est Le Scorpion qui prend sa place (Gipsy est arrêté depuis 6 ans maintenant) :

Zep : Titeuf #6 p29 et #11 p33

Dans un article précédent j'avais parlé de ce clin d'oeil de Sfar à cette série mainstream :

Sfar : Le minuscule mousquetaire #3 p4

La boucle est rebouclée.

Le talent de Marini est décidément mal utilisé. Il peut en faire à foison, des séries B. Desberg, Velhmann, Morvan sont là pour ça... Mais un truc vraiment bien... on l'attend encore !